Hydrogène à Fos-sur-Mer : vers un écosystème complet au service de la transition énergétique
Une analyse de Sonia Bellit, directrice des études de l'Institut Enterritoires pour Provence Fabrique des Possibles.
L’hydrogène vert est aujourd’hui considéré comme un vecteur énergétique particulièrement attractif, à la fois pour décarboner les process industriels très énergivores et alimenter les moyens de transports de toutes natures. Dans la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, un écosystème complet est en train de se constituer, allant de la production d’hydrogène vert jusqu’aux infrastructures de transport et de stockage. Cette dynamique s’accompagne de projets industriels majeurs, à travers notamment le projet GravitHy qui prévoit la création d’une usine de DRI ou le consortium formé par H2V et Hy2Gen pour la production de carburants durables. Cette note de l’Institut Enterritoires propose un éclairage sur les grands enjeux liés au développement de l’hydrogène en France et identifie les principaux défis à relever dans années à venir.

L’hydrogène est une énergie d’avenir dans laquelle l’Europe, et plus particulièrement la France, ont un rôle à jouer. Depuis 2020, l’Union Européenne a fait de l’hydrogène renouvelable un pilier stratégique de sa transition énergétique avec pour objectif de déployer 40 gigawatts (GW) d’électrolyseurs d’ici 2030.
D’importants défis technologiques à relever pour une production décarbonée de l’hydrogène
La production d’hydrogène décarboné nécessite de relever encore de nombreux défis techniques.